En 2025,
le Théâtre de la Michodière
célèbre son centenaire !
Bel exemple d’architecture et de décoration de style Art déco, le Théâtre de la Michodière a été inauguré en 1925 avec « L’Infidèle éperdue » de Jacques Natanson.
Ses différentes direction : Gustave Quinson, Victor Boucher, Yvonne Printemps, Pierre Fresnay, François Périer, Jacques Crépineau et Richard Caillat ont fait du théâtre un lieu emblématique du théâtre de boulevard.
Aujourd’hui, le Théâtre de la Michodière continue d’offrir toujours plus de divertissement et de bonheur aux spectateurs avec une programmation ambitieuse et prestigieuse : Le Dîner de cons, Hibernatus, Représailles, La Candidate, Croque-Monsieur, Tant qu’il y a de l’Amour, Lorsque l’enfant paraît et Mur Mure…
Et bien sûr les plus grands artistes : Fanny Ardant, Michel Sardou, Marie-Anne Chazel, Patrick Chesnais, Fabrice Luchini, Michel Fau, Catherine Frot, Michel Leeb et Clovis Cornillac…
En novembre 2025, Le Théâtre de la Michodière fête ses 100 ans, l’occasion de célébrer un siècle de créations inoubliables, d’histoire et de patrimoine !
100 ans d’Histoire !
De l’inauguration en 1925 à aujourd’hui, la Michodière a vu défiler les plus grands auteurs, metteurs en scène et comédiens du boulevard. Découvrez les temps forts qui ont traversé différentes directions :
- 1925 : inauguration par Gustave Quinson
- 1926 : premier grand succès avec « Passionnément », une opérette de Maurice Hennequin et Albert Willemetz
- 1927 : arrivée de Victor Boucher à la direction
- 1929 : « Le sexe faible » d’Edouard Bourdet rencontre un grand succès
- 1937 : arrivée d’Yvonne Printemps à la direction
- 1942 : arrivée de Pierre Fresnay à la direction
- 1948 : « Les œufs de l’autruche » d’André Roussin
- 1950 : arrivée de François Périer à la direction artistique et « Bobosse » d’André Roussin connait un triomphe durable
- 1981 : arrivée de Jacques Crépineau à la direction
- 1986 : « Double Mixte » de Ray Cooney avec Christian Clavier, Marie-Anne Chazel, Marcel Philippot et Gérard Rinaldi
- 1992 : « La puce à l’oreille » de Georges Feydeau
- Depuis 2014 : arrivée de Richard Caillat à la direction
- 2016 : « Croque Monsieur » de Marcel Mithois avec Fanny Ardant, Bernard Menez, Pierre Rochefort et Julia Faure
- 2019 : « Le canard à l’orange » de William Douglas Home mis en scène par Nicolas Briançon
- 2022 : « Lorsque l’enfant paraît » de André Roussin mis en scène par Michel Fau
Le programme du centenaire
Découvrez tous les événements et temps forts de la saison anniversaire :
- Spectacle et reprise exceptionnelle : découvrez des créations originales sur les coulisses du théâtre avec « L’expérience théâtrale » de Laurent Ruquier et une reprise d’un grand succès du répertoire français avec « La jalousie » de Sacha Guitry
- Exposition : explorez les archives inédites du Théâtre de la Michodière (affiches originales, accessoires, costume, courriers, programmes, portraits, télégramme, etc.) À partir du 16 octobre !
- Vidéo rétrospective : plongez dans les images d’un siècle de théâtre !
- Livret du centenaire : feuilletez le programme dédié aux deux spectacles de la rentrée 2025 et à l’histoire du théâtre
- Journal de la Micho d’Hier : savourez les anecdotes sur la vie du théâtre à travers nos comptes Instagram et Facebook
- Tirage exclusif : tentez de devenir notre spectateur V.I.P. Chaque mois, une surprise pour le centième billet vendu.
Focus

Yvonne Printemps
Artiste aux multiples talents, chanteuse, comédienne, actrice, Yvonne Printemps a marqué l’histoire du Théâtre de la Michodière.
Après le décès prématuré de Victor Boucher, elle en devient la directrice.
Elle forme un duo artistique marquant avec Pierre Fresnay, qui rejoint la Michodière vers 1940. Ensemble, ils donnent leur chance à de nouveaux auteurs comme Jean Anouilh, Henri-Georges Clouzot, Marcel Achard, André Roussin, Romain Gary. Parmi les pièces programmées figurent « Léocadia », « Comédie en trois actes », « Hyménée », « Père », « Le Voyageur sans bagage », « Auprès de ma blonde » , « Les Œufs de l’autruche », « L’École des dupes » et « Bobosse » dont certaines ont connu un grand succès.

Art déco
La Michodière est un joyau de l’Art déco parisien. De son hall ouvrant sur le premier balcon à ses dorures et motifs géométriques, chaque détail rappelle l’audace et le raffinement des Années folles.
En 1925, l’Exposition internationale des arts décoratifs et industriels modernes marque l’apogée de l’Art Déco et propulse la carrière du décorateur Jacques-Émile Ruhlmann. Véritable « Maître de la mise en scène », il signe l’architecture intérieure du Théâtre de la Michodière.
Il conçoit une salle à la fois feutrée et spectaculaire. Sur les murs, il y fait courir de grands motifs floraux : des rinceaux, comme des tiges entrelacées, pleines de vie. Il y mêle les tons rouges chaleureux des théâtres à l’italienne donnant à la salle une atmosphère intime et élégante.
L’architecte charge Henri Navarre du décor du front de scène : un bas-relief doré inspiré de la Commedia dell’arte qui a su traverser ce centenaire et marquer l’identité graphique de ce théâtre.
Un détail à ne pas manquer : le losange. Il est partout dans le théâtre : sur les portes, les miroirs, les tapis…
Ce motif simple et élégant est devenu l’une des signatures visuelles de Jacques-Émile Ruhlmann pour le décor du Théâtre de la Michodière.

Un lieu emblématique du théâtre de boulevard
Le théâtre de boulevard est un genre théâtral léger et populaire, né dans les années 1920 pour divertir avant tout. Il repose sur des situations comiques, des quiproquos et des intrigues rythmées, souvent portées par des personnages hauts en couleur. Bien qu’il vise principalement à faire rire, certains auteurs y glissent aussi des touches de critique sociale, mêlant ainsi légèreté et regard sur la société.
Grande figure du théâtre de boulevard tant par ses interprétations que par ses choix de programmation à la direction du Théâtre de la Michodière pendant près de 40 ans, Pierre Fresnay dira à propos de genre :
« Le vocable assez stupide du théâtre de boulevard demeure au fond quelque chose de très important dans la vie théâtrale. Le théâtre dit de boulevard, ou mieux le théâtre tout court, est une défense vitale du public qui a besoin d’être nourri d’illusions, de thème imaginaires qui n’atteignent pas forcément la perfection. »
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